PEYROLE, petite commune mais étendue !

La commune de Peyrole est localisée dans le département du Tarn (81), au sein de la région Occitanie. Appartenant au canton des Deux Rives, traversée dans son extrémité ouest par l’autoroute A68 et desservie par la sortie n°8, elle se situe à 50 km de Toulouse et 30km d’Albi.
 
Petite par sa population, évaluée en 2017 à 580 habitants, et une densité de 28,2 habitants au km2, elle évolue entre 2012 et 2017 à un taux de 3,1 %. Peyrole est la 16258ème commune de France, la 1564ème d’Occitanie et la 125ème du Tarn.
237 logements pour 209 ménages composent ce village au cœur d’une campagne vallonnée.
Etendue par sa longueur, près de 11 kms, la commune a une superficie de 20.59 km2, s’étendant de Parisot à Cadalen et Labessière-Candeil, de Montans à Puybegon ou Busque.
Les habitants de Peyrole sont appelés Peyrolaises et Peyrolais. Son origine vient de l’occitan « Pèira » désignant toutes roches capables de servir à la construction telles que le granit, le grès, le schiste ou le calcaire. Le suffixe « ol » apporte à son nom le sens collectif, « ensemble de pierre ».
 
 
 
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Un peu d’histoire
La commune de Peyrole comprend de l’est à l’ouest les plateaux élevés qui marquent la séparation du bassin du Dadou et du Tarn. Sur le point culminant du plateau, entre le lieu-dit de Peyrole et l’église de Saint Maurice existait autrefois un château fort. De nombreux débris sont restés jonchés sur les abords témoignant que ce château fort avait été élevé sur l’emplacement d’habitation gallo-romaine.
Au moyen âge, le château et le village étaient possédés par Pierre de Pétapol, qui le céda en 1184 au seigneur de Candeil. La communauté revint ensuite à Philippe de Montfort, et après lui au comte de Comminges et de Foix. De ces derniers la communauté passa au domaine du roi, qui la conserva jusqu’en 1700.
Il y avait très anciennement dans les communes deux églises : Saint Maurice de Privats et Saint Laurent de Gros Biou. Ces deux églises existent encore aujourd’hui. La 1ère est citée dans les actes de 1271 et se situe au hameau de st Maurice, venant d’être restaurée, elle possède un clocher surmontée d’une flèche de 18 m de hauteur.
Celle de St Laurent se situe à l’extrémité du plateau qui domine le bassin du Dadou. Plus petite, elle domine et jouit d’une très belle vue.
L’histoire au XIXème siècle fait état d’un souterrain creusé de main d’homme dans le roc. Ce souterrain situé au lieu de la Marquio, aurait son ouverture au pied d’une butte, et se composerait de plusieurs salles reliées par corridors. Nul doute que ces excavations servaient de lieu refuge pour la population rurale des environs du temps de la guerre des Albigeois, ou plus tard pendant la guerre des Anglais.
Non loin du lieu-dit de Ste Raffine existait une fontaine dite « sacrée », aux eaux de laquelle on attribuait des vertus curatives.  Légèrement ferrugineuses, elles étaient employées comme breuvages ou en lotion afin de guérir notamment les fièvres, les œdèmes, conjonctivites, et enfin donnait la fécondité aux femmes stériles…
Le territoire de la commune de Peyrole se compose de plateaux et de vallons, de nature siliceuse ou argilo calcaire, et est arrosé par de nombreux cours d’eau tels que le Riou Frayzi et le ruisseau des Rodes, deux affluents du Tarn. Le ruisseau des Rodes prend sa source au sein de la commune de Peyrole sous le nom de ruisseau du Rigou puis prend le nom de ruisseau de Bugarel et Ruisseau de Brames-Aygues afin de se jeter dans le Tarn en rive gauche de la commune de Montans sous le nom de ruisseau des Rodes.  Le Ruisseau de Banis, le Ruisseau de la Bastide, le Ruisseau de la Pimpe viennent s’ajouter à la liste des cours d’eau.
Peyrole est depuis toujours une commune essentiellement agricole. Début 1900, quelques gros propriétaires employaient une main d’œuvre assez importante sous la responsabilité de maitres valets. Ces propriétés furent découpées et transformées en métayages puis en fermages. Peyrole comptaient aussi de nombreux viticulteurs avec une superficie de plusieurs centaines d’hectares. Il ne reste plus que quelques dizaines actuellement. Les vignes ayant été arrachées au profit quelques élevages bovins ou porcins, et des cultures céréalières.
Autrefois, Peyrole possédait une petite épicerie qui faisait office de café, tabac et salon de coiffure et qui se situait à l’emplacement de la mairie actuelle.
Composée de plusieurs hameaux tels que St Maurice au centre et St Laurent à l’est, un troisième noyau de maisons s’est constitué dans les années 90 au Pas de Peyrole, site agréable bénéficiant d’une magnifique vue sur le lac ou l’on peut observer de nombreux oiseaux en liberté.
Ce lac permet d’irriguer les champs de l’ensemble de la commune
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